FAQ

FAQ sur les normes concernant la sécurité incendie et les solutions coupe-feu

En tant que spécialiste de la fabrication, l’installation et la maintenance d’ouvrages résistants au feu toujours conformes, Gesop propose une FAQ centrée sur les normes françaises concernant la sécurité incendie et les solutions coupe-feu. En France, il en va de la responsabilité de l’exploitant d’installer et de maintenir des solutions coupe-feu conformes aux normes du marché français. C’est avec regrets que nous constatons régulièrement sur site, l’installations de solutions non conformes.

Les éléments ci-dessous sont à votre disposition pour appréhender les bases des normes françaises et ainsi requérir, auprès de votre installateur ou mainteneur, un niveau de qualité assurant une installation conforme.

Retrouvez toute notre actualité sur Linkedin !

  • Il garantit aux clients que le produit est conforme aux normes de sécurité et de qualité .Depuis 1er Octobre 2004, le marquage est obligatoire pour la mise sur le marché d’un produit (exemple, les quincailleries à utiliser dans une porte coupe-feu).

  • L’instruction technique 246 a pour objet de préciser les règles d’exécution du désenfumage dans un E.R.P, en décrivant les solutions qui permettent d’assurer :

    • la mise à l’abri des fumées ou le désenfumage des escaliers,
    • le désenfumage des circulations horizontales,
    • le désenfumage des locaux accessibles au public.
  • EN 12101 prescrit les exigences de performances du produit, les classifications et les méthodes d’essai relatives aux écrans de cantonnement de fumée, à savoir l’écran lui-même, avec ou sans les dispositifs associés de déclenchement et de commande, conçu pour être utilisé dans les systèmes d’évacuation des fumées et de la chaleur

    • Fiabilité et durabilité
    • Défaut de fonctionnement en position de sécurité
    • Temps de réponse
    • Perméabilité
    • Essais de tenue à la chaleur
    • La déviation des écrans de cantonnement de fumée doit être calculée selon l’annexe E de la norme.
  • Toute fermeture résistante au feu maintenue pour des questions d’exploitation en position ouverte, un instant ou en permanence, doit avoir son dispositif de retenu relié au SSI. Ace titre, cette fermeture devient un DAS, un Dispositif Actionné de Sécurité et se doit d’être conforme à la norme NF S61-937-1 et annexe produit visée.

    La conformité DAS d’un produit se démontre par un PV DAS assurant l’entière conformité à la norme DAS NF S61937-1, et annexe produit visée.

    Attention, un rapport d’essai utilisé seul, communément appelé DAS IN SITU, n’est pas un PV, il n’est donc pas recevable comme mode de preuve lorsqu’il est utilisé seul, sans PV DAS de référence.

    Utilisé seul, un rapport d’essai DAS IN SITU n’est pas recevable puisqu’il ne vérifie que quelques points décrits dans les normes NF S61 937-1 et les annexes produits visées, NF S61 937-12 pour les écrans mobiles de cantonnement de fumées pour exemple.

    La conformité DAS est exigible partout, en bâtiment industriel et en E.R.P.

    Il ne faut pas confondre le droit d’usage à la marque NF mode 2, qui était exigible en E.R.P (cf. article MS 60), et la conformité DAS qui est exigée partout lorsqu’une fermeture coupe-feu est maintenue en position ouverte.

  • Bâtiments et établissements, sont conçus pour recevoir généralement un nombre important de personnes. Leur gabarit est ainsi adapté pour fournir un maximum de confort. Mais toute structure qui s’apprête à recevoir des foules doit aussi prévoir ses infrastructures en termes de sécurité : en cas d’alarme incendie, nécessitant une évacuation, les mouvements de foules doivent être prévus et encadrés afin que le bâtiment soit vidé au plus vite.

    Pour répondre au règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique, en respectant la fonction EVACUATION décrite dans la norme NF S61937 :

    • Les portes des issues de secours doivent toujours être reconnaissables comme telles.
    • Les portes des issues de secours doivent être marquées très visiblement, p.ex. Par des pictogrammes éclairés ou fluorescents. Les marquages ne peuvent pas être cachés par des rideaux, installations etc.
    • Les portes des issues de secours doivent toujours pouvoir s’ouvrir rapidement dans le sens de la fuite. Selon les normes EN 179 et EN 1125, la manœuvre d’une porte assurant la fonction d’évacuation doit être aisée et simple, conformément à l’article CO 45, une simple poignée, une béquille, éventuellement, une barre anti panique.
    • L’ouverture des portes ne doit pas être empêchée par l’entreposage d’objets pouvant gêner la manœuvre.
    • Ces portes assurant la fonction d’évacuation, doivent respecter les normes P.M.R.

    Pour les issues de secours quelques points incontournables à observer :
    Les unités de passage notées UP :

    • 1 UP = 90 cm de passage libre,
    • 2 UP = 140 cm de passage libre.
    • 3 UP = 180 cm de passage libre
    • 4 UP = 240 cm de passage libre
    • Pour chaque UP supplémentaire, ajouter 60 cm. Exemple 6 UP = 6 x 60 cm = 360 cm
    • Il faut distinguer la largeur de passage libre et la largeur de passage libre réelle (vantaux ouverts).

    Le sens de fuite vers la sortie.
    L’aménagement de refuge appelé « espace d’attente sécurisé » pour la prise en charge par les moyens de secours des P.M.R, personnes à mobilité réduite.

    La signalisation des issues de secours avec un éclairage spécifiques, avec ou sans message sonore.
    Les issues de secours doivent s’ouvrir de l’intérieur par une simple manœuvre sans clé comme un bec de cane simple, une poignée tournante, une crémone à levier, ou une barre anti panique.

  • Il empêche la propagation d’un feu et de ses fumées toxiques, à l’intérieur d’un bâtiment ou vers un bâtiment voisin situé en périphérie, tout en laissant la possibilité aux occupants d’évacuer les lieux. Il isole également les locaux à risques, les trémies d’escalier ou les cages d’ascenseur, etc. On entend par compartimentage un volume dont les 6 faces sont résistantes au feu, généralement un niveau.

    Lorsqu’ils sont résistants au feu, les blocs-portes battants, coulissants, et les rideaux, sont des produits ou des ouvrages participant à la fonction « compartimentage », conformément à la norme DAS NFS61937.

    Maintenue fermée, la fermeture résistante au feu doit être à refermeture automatique. Sa refermeture automatique doit se faire par énergie intrinsèque, c’est-à-dire sans aide extérieur ou sans énergie extérieure. Pour un bloc-porte battant, un ferme-porte assurera la refermeture automatique. Si celui-ci est à 2 vantaux, il sera équipé d’un sélecteur de fermeture si le vantail semi-fixe est équipé d’un ferme-porte, et d’une crémone à refermeture automatique s’il faut plus d’une Unité de Passage, soit 90 cm.

    Maintenue ouverte, la fermeture résistante au feu devient un DAS (Dispositif Actionné de Sécurité) dans ce cas les vantaux sont maintenus en position de sécurité (normalement ouvert) par un dispositif relié au SSI, et se referme automatiquement (énergie intrinsèque) en cas de détection incendie.

    Maintenue ouverte pendant la journée et sous contrôle d’accès la nuit, utilisée en établissement de soin, de santé, ou en unité spécialisée de type « Alzheimer », la fermeture résistante au feu est un DAS « mixte ». En journée c’est une porte DAS avec la conformité à la norme DAS NF S61 937-1 et annexe produit visée en assurant la fonction « compartimentage », et en dehors de cette plage horaire, elle est condamnée et maintenue fermée. Ces équipements complémentaires devront alors être compatible à la norme NF S61 937 pour la fonction « évacuation ».

  • Une porte coupe-feu est une protection passive isolant un compartiment d’un autre, en empêchant le passage des flammes, des fumées, pour les degrés pare-flammes, et la chaleur pour les degrés coupe-feu.

    Elle évite la propagation des flammes et des gaz chauds à l’ensemble du bâtiment et résiste à de très hautes températures selon la courbe ISO 834.

     

    Conformément à l’arrêté du 22 mars 2004, les modes de preuves pour justifier de la résistance au feu sont :

    • PV d’essai de résistance au feu réalisé dans un laboratoire agréé (EFECTIS France, CSTB, etc.), rédigé en français, indiquant un degré de résistance au feu, une plage dimensionnelle, un mode constructif et de pose.
    • Eventuellement accompagné d’extensions de classement.
    • Eventuellement un certificat NF avec sa notice de pose.
    • Eventuellement un avis de chantier fait sur la base du PV de référence, indiquant les modifications et adaptations apportées sur le produit, et, ou, sur son environnement.
    • Lorsqu’elle est maintenue ouverte, un PV DAS assurant la conformité aux normes NF S61937.

     

    Ce qui n’est pas admis comme mode de preuve :

    • Un rapport d’essai utilisé seul.
    • Un PV utilisant les EXAP, Extended Applications, ou applications étendues.
    • Un PV démontrant un seul de feu. Le sens de feu indifférent est quasiment tout le temps exigé.
    • Un PV ne décrivant qu’en partie le produit, et, ou, sa mise en œuvre dans son support.
  • Un rideau coupe-feu ou une porte à dévêtissement vertical, est une protection passive isolant un compartiment d’un autre, en empêchant le passage des flammes, des fumées, pour les degrés pare-flammes, et la chaleur pour les degrés coupe-feu.

    Il évite la propagation des flammes et des gaz chauds à l’ensemble du bâtiment et résiste à de très hautes températures selon la courbe ISO 834.

     

    Conformément à l’arrêté du 22 mars 2004, les modes de preuves pour justifier de la résistance au feu sont :

    • PV d’essai de résistance au feu réalisé dans un laboratoire agréé (EFECTIS France, CSTB, etc.), rédigé en français, indiquant un degré de résistance au feu, une plage dimensionnelle, un mode constructif et de pose.
    • Eventuellement accompagné d’extensions de classement.
    • Eventuellement un certificat NF avec sa notice de pose.
    • Eventuellement un avis de chantier fait sur la base du PV de référence, indiquant les modifications et adaptations apportées sur le produit, et, ou, sur son environnement.
    • Un PV DAS assurant la conformité aux normes NF S61937, puisqu’un rideau, ou une porte sectionnelle, est toujours maintenu en position ouvert, un instant ou en permanence.

     

    Ce qui n’est pas admis comme mode de preuve :

    • Un rapport d’essai utilisé seul.
    • Un PV utilisant les EXAP, Extended Applications, ou applications étendues.
    • Un PV démontrant un seul de feu. Le sens de feu indifférent est quasiment tout le temps exigé.
    • Un PV ne décrivant qu’en partie le produit, et, ou, sa mise en œuvre dans son support.
    • Absence de PV DAS NF S61 937 – Un DAS IN SITU sans PV DAS en complément n’est pas recevable.

     

    Un rideau ou une porte à dévêtissement vertical est un dispositif à fermeture automatique à translation verticale dans le plan de la baie à obturer, avec enroulement (rideau) ou sans enroulement (porte à dévêtissement vertical, horizontal ou verticale en position ouverte).

     

    Il existe 2 grandes familles de rideaux coupe-feu, métalliques ou souples, avec ou sans irrigation.

     

    Avec ou sans irrigation :

    Certains rideaux sont arrosés copieusement pour les refroidir et justifier d’un degré coupe-feu. Une réserve d’eau sera à prévoir ainsi qu’une évacuation plusieurs milliers de litres d’eau.

    Les rideaux coupe-feu sans irrigation, sont isolant thermiquement et non pas besoin d’être irriguer pour justifier d’un degré coupe-feu.

     

    Rideaux métalliques ou souples :

    Les rideaux souples ont besoin d’un encombrement réduit pour être installés. Ils demandent une attention particulière en présence d’un désenfumage mécanique, pouvant empêcher leur bon fonctionnement.

    Pour des grandes dimensions, le fonctionnement peut être aléatoire avec des vitesses de vents à peine supérieures à 5 km/h.

    Ils sont vivement déconseillés pour les usages intensifs, sauf lorsqu’ils justifient d’essai de durabilité.

    Les rideaux métalliques, en complément de leur performance de résistance au feu, offre de la sécurité physique, de la résistance à la pression, aux vents, peuvent assurer la non missilité en cas de séisme, peuvent résister à des déflagrations.

    Ils peuvent être utilisés en usage intensif.

    Ils sont adaptés aux grandes dimensions.

  • La norme NF S 61-937-1 décrit les règles générales applicables aux Dispositifs Actionnés de Sécurité à relier au système de sécurité incendie (SSI). Elle concerne plus particulièrement les prescriptions générales des dispositifs actionnés de sécurité, permettant d’assurer les fonctions de compartimentage, de désenfumage ou d’évacuation.

  • Chaque type de D.A.S. est défini dans la partie qui le concerne de la norme NF S 61-937-1, 2, 3,  4, 12.

    Les D.A.S. peuvent être classés de la manière suivante, selon la fonction à laquelle ils participent :

    • Evacuation (dispositifs de verrouillage et déverrouillage des issues de secours, …)
    • Compartimentage (portes résistant au feu, …)
    • Désenfumage (écrans mobiles de cantonnement de fumée, …)
  • 3 modes de commande :

    D.A.S. télécommandé : nécessitant un ordre extérieur pour passer en position de sécurité
    D.A.S. auto commandé : ne nécessitant pas d’ordre extérieur pour passer en position de sécurité
    D.A.S. télécommandé et auto commandé : D.A.S. comprenant à la fois les deux modes de commande précédents.

    Modes de fonctionnement, on distingue trois modes de fonctionnement suivants :
    D.A.S. alimenté : D.A.S. nécessitant une énergie de fonctionnement extérieure. Cette énergie peut être soit confondue avec l’énergie de télécommande, soit indépendante de celle-ci.
    D.A.S. autonome : D.A.S. dont l’énergie de fonctionnement est délivrée par une alimentation de sécurité incorporée.
    D.A.S. à énergie mécanique intrinsèque : D.A.S. dont l’énergie de fonctionnement est délivrée à partir d’un système à énergie potentielle mécanique incorporé (exemple : système fonctionnant par gravité ou au moyen d’un ressort préalablement bandé).

    Entrée de télécommande électrique : Une entrée de télécommande électrique est caractérisée par une tension de télécommande de 12 V, 24 V ou 48 V en courant continu.

     

    La NF S 61937-2 : Porte battante à fermeture automatique :
    La fonction à laquelle participent les portes battantes à fermeture automatique est le compartimentage. Les règles générales concernant les différents types de DAS sont définies dans la norme NF S 61-937-1. Quelques points incontournables :

    • La position de sécurité est la position fermée, la position d’attente est quelconque (généralement ouverte).
    • La vitesse angulaire de fermeture ne doit pas excédée 10 degrés par seconde.
    • La fermeture complète doit être obtenue en moins de 30 secondes.
    • La longueur des liaisons entre le bornier principal et le bornier de connexion des composants ne doit pas excéder 6 mètres
  • La fonction à laquelle participent les portes coulissantes à fermeture automatique est le compartimentage. Les règles générales concernant les différents types de DAS sont définies dans la norme NF S 61-937-1 (Extraits ci-dessus).

    La position de sécurité est la position fermée, la position d’attente est quelconque (généralement ouverte).

    Puissance consommée doit être inférieure à 3.5w.

    La vitesse de fermeture ne doit pas excédée 0.3 mètre par seconde. L’effort à opposer à la fermeture doit être inférieure à 15 daN. La longueur des liaisons entre le bornier principal et le bornier de connexion des composants ne doit pas excéder 6 mètres

  • Les règles générales concernant les différents types de DAS sont définies dans la norme NF S 61-937-1 (Extraits ci-dessus). La fonction à laquelle participent les rideaux et portes à dévêtissement vertical est le compartimentage.

    Un rideau ou une porte à dévêtissement vertical est un dispositif à fermeture automatique à translation verticale dans le plan de la baie à obturer, avec enroulement (rideau) ou sans enroulement (porte à dévêtissement vertical, horizontal ou verticale en position ouverte).

    La position de sécurité est la position fermée, la position d’attente est quelconque (généralement ouverte).

    Limitation de la vitesse de fermeture à 0.2 mètre par seconds sur les 2 derniers mètres de course.
    La fermeture complète doit être obtenue en moins de 30 secondes. Au-delà de 5 mètres de hauteur, le temps de fermeture est augmenté de 5 secondes par mètre ou fraction de mètre supplémentaire.
    Arrêt sur obstacle si l’effort d’écrasement est supérieur à 15 daN.
    Puissance consommée doit être inférieure à 3.5w.
    Commande manuelle à 1.30m du sol.

    Si le dispositif d’arrêt sur obstacle est électrique (barre palpeuse) l’alimentation électrique du dispositif doit être conforme à la norme NF S61 940 (AES Alimentation Electrique de Secours).

    Les composants du DAS ne doivent pas être éloignés de 6,00 m au plus, du bornier de connexion principal.

  • Est considérée comme une installation classée tout dépôt, chantier et d’une manière générale, toute installation exploitée ou détenue par une personne physique ou morale, publique ou privée qui peut présenter des dangers ou des inconvénients pour :

    • La commodité du voisinage,
    • La santé, la sécurité, la salubrité publiques,
    • L’agriculture,
    • La protection de la nature et de l’environnement,
    • La conservation des sites et monuments.

    Les installations classées font l’objet d’une réglementation spécifique au titre des articles du Titre Ier du Livre V du Code de l’environnement (parties législative et réglementaire). Les activités concernées sont définies par une nomenclature qui les classe sous le régime de déclaration, d’enregistrement ou d’autorisation en fonction de la gravité des dangers ou inconvénients qu’elles peuvent présenter.
    Articles L 511-1 et suivants du Code de l’environnement.
    Articles R 511-9 et suivants du Code de l’environnement.

    Les ICPE soumises à déclaration ou Classe D

    Sont soumises à déclaration les installations qui ne présentent pas de graves dangers ou inconvénients mais qui doivent néanmoins respecter des prescriptions générales édictées par le préfet.
    Exemple : l’utilisation de solvants pour le nettoyage à sec et le traitement des textiles est soumise au régime de la déclaration au titre de la rubrique 2345 lorsque la capacité nominale totale des machines présentes dans l’installation est comprise entre 0,5kg et 50kg.
    Articles L 512-8 à L 512-13 du Code de l’environnement.
    Articles R 512-47 et suivants du Code de l’environnement.
    Certaines installations déclarées sont soumises à contrôle périodique.

  • Assemblée Plénière des Sociétés d’Assurances Dommages La marque APSAD est une marque privée gérée par le CNPP, elle distingue les professionnels qui par leur compétence, leurs moyens et leur organisation garantissent la qualité des prestations techniques dans les domaine de l’incendie ou de la malveillance.

  • L’avis de chantier tel que prévu à l’article 14 de l’arrêté du 22 mars 2004 du Ministère de l’Intérieur permet de statuer sur plans et avant la construction sur les performances de résistance au feu d’un élément qui serait exclu du domaine de validité d’un procès-verbal, et donc de permettre sa mise en œuvre sur un chantier spécifique.

    Une étude d’avis de chantier est ainsi entreprise pour justifier :

    • d’une augmentation dimensionnelle (ex : hauteurs de baies, montage sur cloisons, portées de verrières, dimensions de vitrage, sections de conduits…).
    • d’une installation particulière (ex : Réalisation d’un rideau coupe-feu 2h00 à poser sur un bardage).
    • de l’assemblage de différents éléments (ex : incorporation d’un bloc porte dans une cloison légère).

    Ces études permettent ainsi de répondre aux exigences particulières des architectes. Elles peuvent également être complété par des calculs thermomécaniques afin d’optimiser la solution retenue.

  • Une certification pour les installateurs : La certification I16 est obtenue après une formation théorique et pratique organisée par le CNPP. Elle demande de bonnes connaissances de la réglementation et une bonne maîtrise de l’installation de fermetures selon les conditions du chantier. Elle est délivrée après audits, contrôles de connaissances et vérifications d’installations. Des contrôles périodiques tous les ans sont effectués en vue du maintien de la certification. Les entreprises ayant obtenu la certification I16 sont capables de :

    • Faire l’étude et conception d’une installation.
    • Assurer la conformité d’une installation existante, c’est contrôler la géométrie des baies, assurer la compatibilité du support et de la porte.
    • Réalisation de l’installation selon les règles de l’art y compris la phase de mise en service et la formation des utilisateurs.
    • Mise à disposition d’un personnel formé et qualifié – Maîtrise de toutes les prestations techniques de mise en œuvre des fermetures.
    • Réalisation en fin de travaux des prestations techniques de vérification initiale de conformité, Adaptation
      des moyens matériels.
    • Organisation de l’activité assurant la qualité des prestations fournies.

    Les entreprises certifiées sont les seules à pouvoir délivrer : un document de conformité à l’issue de leurs prestations d’installation à l’issue de leur installation.

    Une certification de conformité ne peut être que par l’entreprise certifiée, installatrice de ses produits. La certification sur des produits installés par une entreprise tierce n’est pas acceptée. La certification de l’auditeur serait alors engagée et le CNPP pourrait radier l’auditeur indélicat.

  • L’entretien et la maintenance d’une porte coupe-feu ne s’improvisent pas, celle-ci doit être effectuée par une entreprise certifiée et qualifié, cette démarche est inscrite par la validation d’une chartre de qualité reconnue et recommandée par les compagnies d’assurances ; son obtention passe également par une validation de connaissances théoriques et pratique identique à celle I16.

    Les entreprises ayant obtenu la certification F16 sont capables de :

    • Effectuer les vérification périodique des fermetures résistant au feu existantes,
    • Assurer une maintenance préventive et corrective des fermetures résistant au feu
    • Identification des besoins, et proposer les solutions correctives
    • Maîtrise de toutes les prestations de maintenance préventive et corrective,
    • Maîtrise des opérations techniques de vérification périodique,
    • Mise à disposition d’un personnel compétent, Adaptation des moyens matériels, Organisation de l’activité assurant la qualité des prestations fournies.
  • Le Centre National de Prévention et de Protection est chargé de diffuser ; d’évaluer les connaissances et savoir-faire en sécurité des personnes et des biens.

  • Les matériaux coupe-feu sont une barrière efficace aussi bien contre la chaleur et la non propagation des flammes et des fumées. L’essai de résistance au feu cesse dès que la température moyenne atteint 140° en moyenne en un point du côté opposé au feu. C’est le cas des portes coupe-feu.

    Depuis le 1er avril 2014, seul les produits justifiant d’un degré coupe-feu noté EI selon le référentiel Européen sont valables. Les PV avec un degré anciennement coupe-feu, noté CF, ne sont plus valables et ne doivent plus être utilisés.

  • L’étanchéité au feu E, est l’aptitude d’un élément de construction ou d’un ouvrages ayant une fonction de compartimentage, à résister à une exposition au feu sans permettre de passage de flammes et fumées sur la face non exposée au feu.

    Depuis le 1er avril 2014, seul les produits justifiant d’un degré pare-flamme, noté E selon le référentiel Européen, sont valables. Les PV avec un degré anciennement pare-flammes, noté PF, ne sont plus valables et ne doivent plus être utilisés.

  • Le classement M
    En France il existe, puisque celui-ci est encore utilisé, un classement de réaction au feu des matériaux classés en 6 catégories :

    M0  » incombustibles  »
    M1  » non inflammables  »
    M2  » difficilement inflammables  »
    M3  » moyennement inflammables  »
    M4  » facilement inflammables »
    M5  » très facilement inflammables »

    Un matériau est classé M0 s’il répond aux conditions suivantes :

    • pas d’inflammation effective à l’essai par rayonnement ou bien il répond aux conditions du
      classement M1 au brûleur électrique ;
    • son pouvoir calorifique supérieur (PCS) est inférieur ou égal à 2,5 MJ/kg (600 Kcal/kg).

    Ce système va disparaître petit à petit du fait de la mise en application de la Directive Produit de
    Construction (DPC) qui impose le marquage CE sur ces produits.
    Il va faire place au système de classification européen appelé : Euroclasse

    Classement Euroclasse

    L’arrêté du 21 novembre 2002 relatif à la réaction au feu des produits de construction et d’aménagement est paru au Journal Officiel du 31 décembre 2002.

    Il abroge l’arrêté de réaction au feu du 30 juin 1983 et met en application le classement européen des Euroclasses.

    Les classes A1 à F remplacent M0 à M4 dès lors que le marquage CE du produit entre en vigueur, c’est à dire pour les produits qui ne requièrent pas d’essai pour une classification.

    Pour les produits marqués CE c’est à dire conforme à une norme produit européenne harmonisée, le classement de réaction au feu doit s‘exprimer selon les Euroclasses.

    Pour les autres produits (par exemple pour les plafonds, les isolants, les panneaux à base de bois, les revêtements de sol les carreau de plâtre etc. revêtements sol, carreaux etc…), le choix est laissé aux industriels de faire évaluer par un laboratoire agrée, en utilisant soit le classement M, soit l’Euroclasse.

    Pour les produits de construction les classements sont :

    • A1, A2, B, C, D, E, F
    • s1,s2,s3 (pour les fumées) et
    • d0, d1, d2 (gouttelettes et débris enflammés).

    Certains produits sont classés conventionnellement A1 sans essais préalables :

    • verre,
    • brique ;
    • plâtre armé de fibres de verre et plâtre ;
    • béton et mortier de ciment et chaux ;
    • vermiculite ;
    • amiante, ciment ;
    • pierre, ardoise ;
    • fer, fonte, acier, aluminium, cuivre, zinc, plomb ;
    • produits céramique …

    Le système des Euroclasses de réaction au feu partage les matériaux de construction en deux familles :

    • les sols
    • les autres produits.

    Il est construit autour de trois niveaux de sollicitation thermique représentatifs de diverses phases de
    développement du feu :

    • attaque ponctuelle par une petite flamme (pour les deux familles de produits)
    • feu pleinement développé dans une pièce voisine (pour les revêtements de sol) ou sollicitation
    • thermique par un objet en feu (pour les autres produits)
    • feu pleinement développé dans la pièce (pour les deux familles).

    Il s’appuie sur des s appuie essais dont les résultats permettent de ranger les produits dans sept Euroclasses (l’indice FL signifie « Floor » et s’applique donc aux matériaux destinés aux sols) :
    Classes A1, A1FL, A2 et A2FL pour les produits peu ou pas combustibles
    Classe B ou BFL : pour les produits combustibles dont la contribution au « flash over » est très limitée
    Classe C ou CFL pour les produits dont la contribution au flash over est limitée
    Classe D ou DFL pour ceux dont la contribution au flash over est significative
    Les classes E, EFL, F et FFL sont réservées aux produits combustibles dont la contribution à
    l’embrasement généralisé est très importante
    .

    Le traitement antifeu ou ignifugation des matériaux va permettre d’obtenir des matériaux conformes à la législation sur la Sécurité Incendie.
    Classement M 4 au sol
    Classement M 2 en vertical
    Classement M 1 au plafond

  • Il permet de chasser les éléments qui se dégagent des incendies, notamment les gaz toxiques et chauds,
    et les fumées. Selon le code du travail art. R 235.4.8 du décret n°92.332 de mars 1992, le désenfumage est obligatoire dans certains locaux.

  • Selon l’article R.123-2 du Code de la construction et de l’habitation  » constituent des établissements recevant du public tous bâtiments, locaux et enceintes dans lesquels des personnes sont admises soit librement, soit moyennant une rétribution ou une participation quelconque ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes à tout venant ou sur invitation, payantes ou non. Sont considérées comme faisant partie du public toutes les personnes admises dans l’établissement à quelque titre que ce soit, en plus du personnel.

  • FFMI (Fédération Française du Matériel d’Incendie)
    La FFMI regroupe les sociétés leader spécialisées dans la fabrication, la distribution, l’installation et la
    maintenance des matériels de lutte contre l’incendie. La mission de la FFMI est de favoriser le
    développement des équipements et règles de sécurité incendie.

    Le Groupement Français des Fabricants & Fabricants Installateurs de Matériels coupe-feu et d’Evacuation des Fumées. Son rôle est de promouvoir pour l’amélioration qualité des produits coupe-feu mais aussi de sensibiliser et informer sur certaines normes spécialisées dans le domaine de fermetures de protection feu.

  • SSI : (Système de Sécurité Incendie) est constitué de l’ensemble des matériels servant à collecter toutes les informations ou ordres liés à la seule sécurité incendie, à les traiter et à effectuer les fonctions nécessaires à la mise en sécurité d’un bâtiment ou d’un établissement.

    S.D.I :
    (Système de Détection Incendie) : Le Système de Détection Incendie est constitué de l’ensemble des équipements nécessaires à la détection d’incendie et comprenant :

    • Les Détecteurs d’Incendie : D.I.
    • L’équipement de Contrôle et Signalisation : E.C.S.
    • Les Déclencheurs Manuels : D.M.

    S.M.S.I (Système de mise en Sécurité Incendie) comprend dans sa version la plus élaborée:

    • Le Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie : C.M.S.I.
    • Les Dispositifs Adaptateurs de Commande : D.A.C.
    • Les Dispositifs Actionnés de Sécurité : D.A.S.
    • Les Diffuseurs Sonores : D.S.
  • Pour être installé en France, quelques questions simples à se poser :

    • Est-ce qu’il s’agit bien d’un Procès-verbal de classement et non pas un rapport d’essai ? Utilisé seul, un rapport d’essai n’est pas un mode de preuve reconnu.
    • Est-ce que les documents présentés sont rédigés en Français ? Dans le cas contraire, le document n’est pas recevable.
    • Est-ce que le degré de résistance au feu est exprimé selon la norme Européenne, degré E ou EI ? Si le classement est PF ou CF, ce document n’est plus valable et ne doit pas être utilisé.
    • Est-ce que la dimension de la fermeture coupe-feu est couverte par le PV ? Dans le cas contraire, le produit ne justifie pas de critère de résistance au feu.
    • Est-ce le support et le cas de pose sont bien décrit dans le document ? Dans le cas contraire, le document n’est pas recevable, il faudra faire un avis de chantier ou trouver un autre produit.

    Si le produit est maintenu en position ouverte un instant ou en permanence, est-ce que le fermeture justifie d’un PVDAS assurant l’entière conformité à la norme NF S 61-937 ? Dans le cas contraire, le produit ne peut être installé en France.

    1-RAPPEL DES MODES DE PREUVE JUSTIFIANT DE LA RESISTANCE AU FEU D’UN PRODUIT:

    Les documents justifiant le comportement d’un bloc-porte Résistant au Feu sont les suivants :

    • un Procès-verbal de classement, éventuellement accompagné de ses extensions de classement, avec un degré E ou EI.
    • un avis de chantier,
    • un certificat de conformité à la marque NF « Portes Résistant au Feu », ou un certificat CE indiquant le degré de résistance au feu et la dimension autorisée.

    Les procès-verbaux et leurs extensions précisent dans leur contenu :

    • la durée de classement exprimé minutes avec une classification Européenne, E, EW, EI, REI, etc. les anciens degré PF et CF, pour respectivement pare-flammes et coupe-feu, ne peuvent plus être utilisés.
    • le sens d’exposition au feu de la fermeture ,feu côté paumelles, feu côté opposé aux paumelles, feu recto-verso.
    • les limites dimensionnelles d’emploi,
    • le type d’environnement dans lequel il est possible d’installer la fermeture (par exemple fermeture sur bâti à sceller, dans une maçonnerie lourde).

    En aucun cas, l’arrêté du 22 mars 2004 n’autorisent les EXAP, applications étendues, dispositions que l’on rencontre sur certains PV ou rapport d’essai européen, non conformes.

    En effet, à ce jour, en l’absence des applications Étendues (EXAP c.à.d. les normes des applications étendues des résultats d’essais), les conclusions contenues dans un rapport d’essais européen, établi par un laboratoire notifié étranger, ne permettent pas de couvrir une production « de série » dans son ensemble, avec ses différentes options de mise en œuvre, d’accessoires (serrures, regards vitrés, impostes, etc…).

    2- MARQUAGE :
    Pour qu’un produit puisse bénéficier d’un marquage , il faut que la Norme Produit relative à celui-ci soit publiée au JOCE, ainsi qu’au JO national accompagnée de l’arrêté d’application définissant les dates suivantes :

    • possibilité d’apposition du marquage,
    • obligation de marquage.

    Depuis la parution de la norme NF EN 16034, tout constructeur désirant commercialiser ou installer en France une fermeture Résistant au Feu, disposant d’un essai réalisé selon la norme EN 1634 dans un laboratoire accrédité de l’Espace économique européen par un organisme signataire des accords EA, peut le faire sans difficulté à condition que les documents soient rédigés en Français, et cela conformément à l’arrêté du 22 mars 2004.

    3- MODE DE PREUVE DE L’APTITUDE A L’EMPLOI DES , DAS NF S 61-937 :

    La conformité DAS est exigible partout, en bâtiment industriel et en E.R.P., et non pas uniquement en E.R.P

    Il ne faut pas confondre le droit d’usage à la marque NF mode 2, qui était exigible en E.R.P, et la conformité DAS qui est exigée partout lorsqu’une fermeture coupe-feu est maintenue en position ouverte. Depuis le 1er avril 2014, le droit d’usage à la marque NF porte coupe-feu est un marquage volontaire, il n’est plus exigible, y compris dans les E.R.P.

    Pour les fermetures résistant au feu à fermeture automatique (qui passent de leur position d’attente « Ouverte » à leur position de sécurité « Fermée » en cas d’alerte incendie), le constructeur doit apporter la preuve de l’aptitude à l’emploi du mécanisme participant à la fonction de compartimentage. Ces produits appelés D.A.S. (Dispositifs Actionnés de Sécurité) doivent être conformes à la norme Française NF S 61-937. Cette conformité est testée par un laboratoire agréé et elle est consignée dans un Procès-verbal d’essais.

    La conformité DAS d’un produit se démontre par un PV DAS assurant l’entière conformité à la norme DAS NF S61937-1, et annexe produit visée.

    Attention, utilisé seul, un rapport d’essai communément appelé DAS IN SITU, n’est pas un PV, il n’est donc pas recevable comme mode de preuve lorsqu’il est utilisé seul, sans PV DAS de référence.

    Utilisé seul, un rapport d’essai DAS IN SITU n’est pas recevable puisqu’il ne vérifie que quelques points décrits dans les normes NF S61 937-1 et les annexes produits visées, NF S61 937-12 pour les écrans mobiles de cantonnement de fumées pour exemple.

    4- Droit d’usage à la marque NF suivant référentiel NF 277 :

    Un produit certifié NF Porte coupe-feu est l’assurance pour l’utilisateur final que le produit justifie bien d’une conformité feu et DAS si besoin.

    Le référentiel NF 277 de l’AFNOR, organisme de certification classe les produits certifiables en 3 catégories :

    • NF mode 0 : Pour les portes maintenues en position fermée (porte coupe-feu sans ferme-porte).
    • NF mode 1 : Pour les portes à refermeture automatique (porte coupe-feu avec ferme-porte).
    • NF mode 2 : Pour les portes maintenues ouverte pour des questions d’exploitation (portes DAS).

    L’installation de portes certifiées NF mode 2 étaient obligatoires en E.R.P tel que définie dans l’article MS60.

    Depuis la parution du référentiel commun, référentiel Européen, conformément à l’article GN 14, le droit d’usage à la marque NF Porte Résistant au Feu est une certification volontaire.

  • En l’état actuel, et bien que des réflexions entreprises à l’échelle nationale et internationale permettent d’envisager une évolution des textes et recommandations, la réglementation générale existante doit être utilisée pour fixer les objectifs à atteindre, concernant le comportement au feu du génie civil des tunnels routiers.
    En particulier la courbe ISO reste la courbe de feu de référence pour les tests et les calculs permettant d’appliquer les règles des D.T.U. Cette courbe a l’équation suivante, où T-To représente l’évolution de température.

    En fonction de la typologie du tunnel autoroutier, les portes résistantes au feu utilisées respecteront soit la courbe HCM (Courbe Hydrocarbure Majorée) soit la courbe ISO 834, dite courbe CN (Courbe Normalisée) résumée ci-dessous.

    T-To = 345 Log 10 (8t + 1)
    To = Température initiale au temps t = 0 (en degrés)
    T = Température atteinte au temps t (en degrés)
    t = Temps mesuré en minutes

    courbe ISO 834 de résistance au feu requise selon la montée en température

  • Trois critères permettent de définir le classement d’un élément de construction :

    1. La capacité porteuse : capacité à maintenir sa fonction portante pendant un incendie (ex. : un poteau, un mur), elle est notée R.

    2. L’étanchéité aux flammes et aux fumées : les gaz émis sur le côté non exposé ne doivent pas s’enflammer durant une durée supérieure à 20 secondes à l’approche d’une flamme pilote (ex. : une porte), elle est notée E.

    3. L’isolation thermique : la température moyenne sur la face non exposée ne doit pas être supérieure à 140 °C et 180°C sur un seul point (ex. un mur), elle est notée I

    Pour exemple, un mur séparatif coupe-feu 4h00, aura comme degré de résistance au feu, REI 240.

  • Séparation verticale placée en sous face de la toiture ou du plafond pour s’opposer à l’écoulement latéral des fumées et des gaz de combustion. Pour qu’une installation soit reconnue conforme sur le marché, les documents sont requis :

    • Certificat CE justifiant d’une classification de résistance au feu selon la courbe DH30 en E.R.P selon IT246.
    • PV DAS assurant l’entière conformité aux normes NF S61-937-1 (DAS Généralités) et annexe produit visée, NF S61-937-12.
    • Lorsqu’il est utilisé en ERP, en complément, il doit respecter l’instruction technique IT246 relative au désenfumage dans les ERP, et lorsqu’il est installé au pourtour d’un atrium, respecter l’IT263.
  • Non, si une porte coupe-feu est maintenue tout le temps fermée, un dispositif de refermeture automatique, un ferme-porte par exemple, n’est pas requis.

    Dans les autres cas, le règlement de sécurité décrit bien cela, porte à refermeture automatique, elle doit être équipée d’un ferme-porte.

    Si la porte est maintenue en position ouverte, son dispositif de retenu en position ouvert doit être relié au SSI (porte DAS NF S 61-937) et la refermeture doit être automatique, imposant l’ajout de ferme-portes, sélecteur de fermeture, et crémone à refermeture automatique.

    Demande de renseignement

    Demande de devis












     


    (cf. Politique de confidentialité)

    Préférences de cookies

    Désactiver les cookies qui nous permettent de comprendre le contenu que vous appréciez sur notre site via Google Analytics.

    Désactiver Google Maps.

    POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ

    Ce site utilise des cookies et vous donne le contrôle sur ce que vous souhaitez activer.